Extrait du meeting « Front de Gauche »
Posté par jacques LAUPIES le 14 janvier 2010
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Posté par jacques LAUPIES le 14 janvier 2010
Voici le discours de Marie George Buffet lors du lancement de la campagne du « Front de Gauche » pour les régionales. Nous le publions intégralement dans ce site.
Madame, Monsieur, Chers Amis, Chers Camarades,
Avec vous, aujourd’hui, l’émotion me gagne car je sais que nous participons à une aventure collective qui nous dépasse.
Oui, l’émotion me gagne car chacun des discours prononcés ici est plus qu’une addition d’intérêts partisans.
Oui, l’émotion me gagne car il y a une force qui nous soude et nous donne l’énergie de combattre : cette force, c’est l’intérêt général !
Oui, avec le « Front de gauche », avec tous nos partenaires, avec vous les militantes et les militants, parce que nous défendons l’intérêt général, parce que notre force est l’unité, parce que notre combat est le changement, oui, ici, amis, camarades, nous sommes l’espoir d’une gauche qui gagne parce qu’elle se relève, les yeux grands ouverts sur son peuple, sur ses souffrances et sur sa responsabilité.
***
Sa responsabilité, car l’Humanité toute entière est placée devant une alternative simple.
Choisir de poursuivre la guerre économique et accepter les règles du capitalisme, c’est choisir que les deux milliards d’êtres humains qui vont voir le jour, connaîtront la famine et le manque d’eau.
Choisir la guerre économique, c’est choisir la mise en concurrence des peuples et la surexploitation des salariés.
Choisir la guerre économique, c’est choisir que plusieurs centaines de millions d’êtres humains deviendront des réfugiés climatiques.
Il existe un autre choix. Il est permis d’espérer. Il est permis d’espérer que l’aventure humaine, celle de la démocratie, celle de l’éducation, celle de la science, celle des arts, celle de la libération des femmes, il est permis d’espérer que l’aventure humaine repoussera le capitalisme dans le bazar des systèmes archaïques pour choisir la paix économique, le développement coopératif, la mise en commun de l’intelligence et du travail. Regardez les pubs à la télévision : elles sont un miroir de notre société. C’est une invitation permanente à consommer. Je possède donc je suis.
Regardez les stratégies développées dans les entreprises comme à France Télécom. On conditionne les individus à accepter que la « survie » de l’un soit au prix de l’écrasement de l’autre.
Regardez ces ministres user du racisme et de la xénophobie comme arguments électoraux. Regardez-les, à l’UMP, utiliser la peur comme méthode de gouvernement.
Notre combat politique, notre combat contre la « bande du Fouquet’s », cette alliance de la finance et du populisme, ce n’est pas seulement un combat revendicatif, c’est aussi un combat éthique, c’est un combat de société.
La gauche est condamnée à changer. Si elle continue de radoter avec son social-libéralisme, elle disparaîtra. En Amérique latine, en Europe, en Afrique, en Asie nous sommes face à un même défi : inventer un socialisme d’émancipation, faire bouillir la marmite des idées, forger l’alliance nouvelle et fraternelle entre mouvements sociaux, intellectuels et politiques.
Aujourd’hui, notre rassemblement, le « Front de gauche » lève cet espoir nouveau. Et permettez moi de vous le dire, comme Secrétaire nationale du Parti communiste français, j’ai de la fierté à être avec vous ce soir.
Alors que démarre la campagne, je veux m’adresser à nos concitoyennes et à nos concitoyens : ne tombez pas dans le piège de l’abstention tendu par le gouvernement. A chaque fois que l’esprit de cour triomphe, à chaque fois que les affairistes l’emportent, dites vous bien que l’abstention fait partie de leur stratégie. Car ils veulent dégoûter de la politique pour mieux diriger le peuple.
Alors, à toutes celles et ceux qui n’ont pas de Rolex je dis : n’écoutez pas ceux qui parlent à vos peurs et vous méprisent, écoutez ceux qui parlent à votre intelligence, votez, faites voter pour les listes du « Front de gauche ».
***
Vous avez aimé les vœux de Nicolas Sarkozy ? Non ? Moi si. J’ai beaucoup apprécié le couplet sur la crise quand il dit « notre pays a été moins éprouvé que beaucoup d’autres (…) et nous le devons à notre modèle social ». Quand je l’entends, il me fait penser à un boxeur qui serait aussi dentiste.
Au pouvoir, il vous démolit le portrait. En campagne électorale, il vous propose de vous refaire les dents…
La suite du discours est d’ailleurs limpide : après avoir cajolé notre modèle social, il annonce la couleur : cap sur les retraites et les dépenses publiques, nouveaux pilonnages en vue.
La « bande du Fouquet’s » a installé de nouveaux féodaux qui regardent avec gourmandise la protection sociale. Et bien, je propose à Nicolas Sarkozy de mettre ses potes au régime ! Ils se sont assez gavés : bas les pattes !
Et si nous défendons la protection sociale, c’est au nom des valeurs mais c’est aussi au nom de l’efficacité.
Prenons un exemple concret, la santé et comparons. La France consacre 10% de sa richesse à la santé. Les Etats-Unis y consacrent eux, pour l’instant, 15% de leurs richesses. On pourrait donc penser que les Américains sont mieux soignés que les Français. Or, c’est le contraire. Quelle est la différence ? Les actionnaires, les profits. Une santé privée, si on compare les réalités, c’est plus cher et ça marche mal.
Et pour les retraites, c’est pareil. Il serait moins coûteux d’instaurer une fiscalité sur le capital financier, d’arrêter la spirale des baisses de charges et de mener une politique de développement de l’emploi qualifié.
Pas de miracle, le prix à payer pour sortir de la crise du financement, c’est de sortir du « laisser-faire » libéral. Pas touche à nos retraites.
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Alors qu’à nos côtés se tiennent des travailleuses et des travailleurs en lutte pour leur régularisation, permettez moi d’adresser un message à Eric Besson.
Monsieur Besson, il y a plus de points communs entre un ouvrier français et un ouvrier sans-papiers originaire d’un village d’Afrique, qu’entre ce même ouvrier français et tous les membres de votre gouvernement.
Ces ouvrières et ces ouvriers en lutte réinventent la grande promesse de liberté que le peuple a fait à notre pays en 1789. Au fond, la France est bien plus présente auprès de ces ouvrières et de ces ouvriers que sur les bancs du gouvernement.
Solidarité ! Justice ! Régularisation !
Au gouvernement, je veux rappeler le sens du mot fraternité qui est une valeur essentielle, fondatrice de la République. La fraternité, c’est reconnaître en l’autre une sœur, un frère, c’est sortir du tribalisme, c’est aimer à l’échelle de l’Humanité, c’est reconnaître notre communauté de destin. Et alors que j’apprends que France 2 va donner encore cette semaine plus d’une heure d’antenne à Eric Besson et à Marine Le Pen pour débattre de l’identité nationale, ce soir là, faites un geste pour la France : éteignez votre télévision !
*
En ce début d’année, le chiffre est tombé : un million de chômeurs sont en fin de droit.
Le gouvernement a renfloué les banques. Je demande aujourd’hui au gouvernement l’égalité.
Je demande au gouvernement d’appliquer aux chômeurs en fin de droit la même solidarité qu’avec les banques.
Je demande au gouvernement de continuer à verser leurs indemnités aux victimes de la crise.
Et pour que d’autres salariés ne vivent pas ce même drame, la loi doit interdire les licenciements boursiers.
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Et puisque nous parlons d’égalité, saluons les guadeloupéennes et les guadeloupéens et tous les Antillais qui manifestaient hier pour le respect des engagements pris par le gouvernement et le patronat, solidarité avec le LKP !
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Pour Copenhague, Nicolas Sarkozy nous en a promis. Pendant trois mois, il s’est présenté comme le Zorro de l’écologie mondiale. Raté. En fait de Zorro, il est surtout le Zéro de l’écologie. « La bande du Fouquet’s » est incapable de comprendre que la crise écologique ne peut trouver d’issue que dans le recul mondial des intérêts privés.
La tache des dix années à venir, c’est de faire de l’eau, de l’énergie, de l’air des biens communs de l’humanité et de créer des services publics mondiaux.
La tâche des dix années à venir, c’est de faire émerger, contre les impérialismes, le besoin d’une monnaie commune mondiale qui permette d’investir dans le développement et de stopper les guerres monétaires.
La tâche des dix années à venir, c’est de sortir de la dictature de l’OMC et du G8.
Prenons un exemple concret : la fabrication d’un jeans d’une marque connue. Le coton vient du Bénin. Les fils à coudre sont produits en Irlande puis sont envoyés en Espagne pour être teint. Puis ils partent à Tunis pour être mis en bobine avant d’être expédiés à Ras Djebel, petit village à une bonne heure de route de Tunis. Le polyester est acheté au japon ainsi que la fermeture éclair, qui elle est produite en France. Les rivets et les boutons sont achetés à une entreprise allemande qui importe d‘Australie. J’oublie la toile qui est fabriquée à Milan ou peut-être à Francfort.
Vous êtes perdus ? Moi aussi ! La seule chose à retenir, c’est que l’on dépense des tonnes de pétrole dans un seul but : rechercher à chaque étape des salariés les plus mal payés.
Alors, mes Amis, mes Camarades, soyez libres, pensez tout haut ce que vous savez depuis longtemps.
Le libéralisme, n’est pas écolo-compatible.
Quand nous luttons contre la libéralisation du fret, nous sommes écologistes.
Quand nous luttons pour une agriculture paysanne contre la grande distribution, nous sommes écologistes.
Quand nous luttons contre la spéculation immobilière pour arrêter sans cesse de repousser les travailleurs loin de leur lieu de travail, nous sommes écologistes.
Il n’y a pas d’issue à la crise écologique en mariant la carpe libérale et le lapin des bons sentiments. Disons-le, il n’y a pas d’issue à la crise écologique sans service public, sans fiscalité sociale et écologique, sans maîtrise citoyenne des marchés.
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Alors, qu’aujourd’hui nous entrons pleinement en campagne, permettez-moi de vous parler à cœur ouvert.
Ce qu’est devenue la politique , un spectacle, l’addition d’ambitions individuelles étriquées me fait honte. La République et sa promesse de liberté, d’égalité, de fraternité, c’est le seul bien de ceux qui n’ont rien.
Ici nous devons l’affirmer : nous ne voulons pas faire de la politique comme les autres, nous voulons organiser le retour fracassant sur la scène politique du débat d’idées et des valeurs, de l’action pour que change la vie.
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Alors qu’aujourd’hui nous entrons pleinement en campagne, je suis fière que nos listes soient des listes 100% mouvement social.
Oui, avec Didier Dreyfus, avec Bernard Defaix, avec tous ces syndicalistes, avec ces féministes, avec ces lycéens et ces enseignants en lutte pour une éducation de qualité, avec vous les postiers, je suis fière de mener ce combat.
Et alors que la répression anti-syndicale s’abat sur les « Conti », sur les gazier- électriciens, à la RATP et sur tant d’anonymes, je veux prendre ici un engagement : les élu-es communistes, du Front de gauche seront des boucliers anti-répression. Nous nous engageons à assurer un « service maximum de soutien aux luttes ».
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Et nous allons le faire concrètement dans la gestion des Régions. Et je veux saluer parmi nous, celles et ceux qui sont tous les jours innovants, au service de leur population, ces Maires qui s’engagent aujourd’hui avec nous, tous ces élus des départements et des régions qui nous rejoignent et nous donnent leur expérience et leur générosité.
Je ne prendrai que trois exemples de ce que nous pouvons changer.
Le logement. Que l’on soit francilien, marseillais ou toulousain, la situation est la même : la spéculation repousse toujours plus loin celles et ceux qui vivent de leur travail. On parle des banlieues : mais ce sont les riches qui vivent dans des ghettos et instaurent un racisme social.
Par une action foncière déterminée, nous pouvons créer plus de cinquante milles logements sociaux supplémentaires pour les étudiants, pour les jeunes salariés, pour les familles.
Et j’ajoute, les Régions doivent s’engager et déclarer les expulsions hors-la-loi.
Ensuite, l’emploi et j’ajouterai une nouvelle politique industrielle.
Les Régions doivent faire un pas vers ce qui est l’objectif : la participation des salariés-citoyens et des élus du peuple à l’orientation de la politique de crédit des banques.
En clair, nous proposons de créer des « fonds régionaux pour l’emploi et la formation ». Les grands groupes et les banques ne font pas leur boulot : et bien nous proposons dans les régions, dés demain, de commencer à le faire à leur place et d’œuvrer ainsi à la construction d’un pôle public bancaire au plan national.
Il s’agit d’une politique de crédit nouvelle, une action économique d’avant-garde où les salariés entrent à la table des décideurs.
Dernier exemple. La solidarité internationale et je pense au peuple palestinien. Au-delà des mots, nous proposons que les Régions s’engagent pour la coopération concrète, politique et matérielle avec les autorités palestiniennes. Oui, solidarité !
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Chers Amis, Chers Camarades,
Nous n’avons pas d’autres ennemis à gauche que la résignation et la passivité.
La situation est difficile ? Et alors ? Des dirigeants socialistes sont encore dans l’impasse libérale… et alors ? D’autres boudent dans leur coin… et alors ?
Parce que c’est difficile, nous devrions déposer nos armes aux pieds de la « bande du Fouquet’s » ?
Non, aujourd’hui, ici, au Palais des Congrès, la gauche relève la tête.
Oui, demain, dans les Conseils régionaux, nous ne serons pas des figurants aussi bougons qu‘inutiles, nous serons les artisans de vraies politiques de gauche, nous serons les artisans de majorités nouvelles.
Et que les choses soient claires : durant cinq ans avec les élus du « Front de gauche » vous aurez des combattants des propositions que nous portons aujourd’hui. Dans un instant, c’est l’Ile-de-France qui va vous parler. Avec Pierre Laurent, avec toutes celles et ceux qui demain seront vos élus dans cette Région capitale, ce sont vos luttes, ce sont vos espoirs qui entreront au Conseil régional.
***
Amis, Camarades,
Parlons à toutes et tous, parlons au peuple de gauche.
A vous les électrices et les électeurs du Parti socialiste, à vous qui êtes membres de ce parti, à vous les électrices et les électeurs de gauche, je vous le dis : le vote au premier tour pour le « Front de gauche », c’est le vote de fidélité à vos convictions, c’est le vote qui permet l’avenir, c’est le vote qui ancre à gauche et qui permet donc la victoire au second tour.
A vous les ouvrières et les ouvriers déçus de la gauche, à vous les employés, à vous les paysans, à vous les femmes mal payées et précaires des supermarchés, des usines et des services à la personne, à ce peuple qui travaille dur et que personne ne reconnaît, je vous dit : vous produisez les richesses et ne récoltez que les miettes, vous êtes les plus nombreux et pourtant personne ne vous écoute, donnez-vous avec le Parti communiste français, avec le « Front de gauche », la force d’exiger le respect.
A vous les chercheurs, à vous les professeurs d’Université, à vous les philosophes et les économistes qui aujourd’hui commencez à libérer notre pays de cette nuit de l’esprit dans lequel les libéraux l’ont enfermé, je vous le dis : nous avons besoin de vous, nous avons besoin de votre voix, nous avons besoin que les intellectuels reviennent sur la scène politique avec ceux qui luttent, avec le mouvement social et politique.
Alors, oui, le vote pour nos listes sera le vote de « l’antisarkozysme utile », c’est-à-dire une sanction qui se transforme en action.
Le vote pour nos listes sera le vote écolo – social.
Le vote pour nos listes sera le vote de l’unité de la gauche, de l’unité du peuple qui lutte et qui espère. C’est le vote gagnant à gauche.
Et aujourd’hui, militante-candidate, avec tous les communistes, avec tous nos amis, je suis impatiente d’être au pied des immeubles et devant les entreprises.
Alors, dès demain, mobilisation générale.
Je vous remercie.
Amis, Camarades,
Parlons à toutes et tous, parlons au peuple de gauche.
A vous les électrices et les électeurs du Parti socialiste, à vous qui êtes membres de ce parti, à vous les électrices et les électeurs de gauche, je vous le dis : le vote au premier tour pour le « Front de gauche », c’est le vote de fidélité à vos convictions, c’est le vote qui permet l’avenir, c’est le vote qui ancre à gauche et qui permet donc la victoire au second tour.
A vous les ouvrières et les ouvriers déçus de la gauche, à vous les employés, à vous les paysans, à vous les femmes mal payées et précaires des supermarchés, des usines et des services à la personne, à ce peuple qui travaille dur et que personne ne reconnaît, je vous dit : vous produisez les richesses et ne récoltez que les miettes, vous êtes les plus nombreux et pourtant personne ne vous écoute, donnez-vous avec le Parti communiste français, avec le « Front de gauche », la force d’exiger le respect.
A vous les chercheurs, à vous les professeurs d’Université, à vous les philosophes et les économistes qui aujourd’hui commencez à libérer notre pays de cette nuit de l’esprit dans lequel les libéraux l’ont enfermé, je vous le dis : nous avons besoin de vous, nous avons besoin de votre voix, nous avons besoin que les intellectuels reviennent sur la scène politique avec ceux qui luttent, avec le mouvement social et politique.
Alors, oui, le vote pour nos listes sera le vote de « l’antisarkozysme utile », c’est-à-dire une sanction qui se transforme en action.
Le vote pour nos listes sera le vote écolo – social.
Le vote pour nos listes sera le vote de l’unité de la gauche, de l’unité du peuple qui lutte et qui espère. C’est le vote gagnant à gauche.
Et aujourd’hui, militante-candidate, avec tous les communistes, avec tous nos amis, je suis impatiente d’être au pied des immeubles et devant les entreprises.
Alors, dès demain, mobilisation générale.
Je vous remercie.
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Posté par jacques LAUPIES le 11 janvier 2010
Front de Gauche : le temps du débat public est venu (PCF)
Mis en ligne : 5 janvier
Thèmes : Régionales 2010
A dix semaines des élections régionales, le Comité Exécutif National (CEN) du Parti Communiste Français souligne la nécessité de répondre aux urgences sociales et politiques de cette rentrée par l’animation rapide d’une grande campagne publique dans toute la France.
Il s’agit de faire entendre la voix du Front de Gauche et de l’ensemble des formations qui construisent ensemble des listes déterminées à faire barrage à la droite et aux projets de Nicolas Sarkozy ; déterminées également à construire des majorités fortement ancrées à gauche dans les Régions, développant des politiques en rupture avec les logiques libérales dominantes.
Après toutes les discussions qui ont eu lieues, les bases d’un accord national permettant de rassembler les formations du Front de Gauche, mais aussi toutes celles et tous ceux qui entendent construire les listes « ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » nous semblent réunies.
Dans cet esprit, le CEN a adopté la proposition portée ce jour même au Parti de Gauche de conduire cinq listes régionales et dix neuf listes départementales dans cette élection et de permettre l’élection de nombreuses femmes et de nombreux hommes engagés politiquement en proportion de l’audience de chacune des formations. (Voir Annexe)
Le temps du débat public et des propositions concrètes est venu. Le meeting de dimanche après midi au Palais des Congrès constituera le premier temps fort de cette campagne.
Parti communiste français,
Paris, le 4 janvier 2010.
Annexe :
Proposition au Parti de gauche
Têtes de listes régionales : Cinq
Aquitaine Franche Comté Languedoc Roussillon Les Pays de Loire Rhône Alpes
Têtes de listes départementales : Dix neuf
Dordogne Haute Loire Eure et Loire Doubs Territoire de Belfort Paris Essonne Un autre département IDF Pyrénées Orientales Creuse Aveyron Lot Maine et Loire Mayenne Aisne Deux Sèvres Vaucluse Alpes de haute Provence Drôme ou Isère
Concernant les positions des différents candidat-e-s sur les listes, ces positions assureront environ 25% des élu-es au parti de gauche.
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