La manif du 29 à Arles
Posté par jacques LAUPIES le 29 janvier 2009
Un belle manifestation en rangs serrés à laquelle avient appelé à participer tous les syndicats et même des partis politiques, notamment le Parti Communiste, le nouveau Parti de la Gauche. On notait aussi la présence du Parti Socialiste.
Leur présence était significative dans une manifestation qui par delà les aspects revendicatifs, concernant l’emploi et les salaires, posait la question des responsabilité de la crise et en particulier de son origine essentielle qui est l’utilisation de l’argent à des fins spéculatives et non productives.
La question donc de l’utilisation des richesses produites, de la rémunération prioritaire du travail, source de développement économique, à l’inverse du capital, était dans tous les esprits.
Cela interroge sérieusement les partis politiques présents et par delà ceux qui se contentent d’observer, voire de soutenir un pouvoir qui s’incrit dans la logique du système capitaliste.
Cela pose pour les plus conscients le problème de l’Union, d’un front commun entre toutes les forces républicaines du pays. Sans cela point de perspectives à long terme car un mouvement social tel qu’il s’annonce, aussi puissant soit il ne peut espérer que si on lui propose une alternative politique.
Celle-ci est possible sur la base d’un certain nombre d’objectifs de gouvernement capable de renverser la situation. Cela n’est possible que si à l’appui de ce mouvement social les partis, de gauche en particulier, se proposent de les mettre en oeuvre.
Les dérives libérales de dirigeants du Parti socialiste, les réticences de l’extrême gauche (LCR, Lutte ouvrière et autres) à s’engager dans la voie d’un rassemblment majoritaire pour gouverner ne sont pas de nature à répondre aux aspirations de la population. Le Parti de la Gauche créé par Jean Luc Mélenchon semble vouloir s’inscrire dans une démarche unitaire, au moins en tous cas pour les élections européennes qui vont conduire les français à choisir entre europe libérale et europe sociale. Quant au Parti Communiste qui, depuis belle lurette, déploie des effortss pour le rassemblement à gauche, il ne souffre d’aucune ambiguïté à ce sujet.
Il représente encore dans le pays, aux élections locales, 9 % des voix (troisième force politique) et dispose d’une presse et d’un groupe de députés et de milliers d’élus dans les collectivités territoriales. Son affaiblissement relatif, ne suffit pas au pouvoir en place qui favorise toute initiative pouvant le concurrencer et ainsi voudrait bien le voir disparaitre.
Mais il est un fait sur lequel la droite ne manque pas de s’inquiéter malgré les apparences (« on va continuer les réformes » dixit Sarkosy) : le ras le bol grandit. Cela ne saurait être sans effet sur les différents courants de la gauche qui sont placés devant une lourde responsabilité : laisser se développer un libéralisme économique (dénomination douce du capitalisme)destructeur et dangereux pour l’avenir de notre pays.
Cela pose à ces derniers l’obligation de s’entendre sur des thèmes que n’ont pas manqué de soulever les organisations syndicales. Le Parti Communiste ne cesse de clamer cela. Cela n’est pas sans effet mais il importe que la jeunesse et les ouvriers en particulier le rejoignent.
A Tarascon il y a un grave danger de liquidation des entreprises et d’ appauvrissement général de l’économie dans cette ville. Comment peut on y mettre un terme sans la mobilation et l’union telle que ce parti la suggère. Tarascon n’est pas seule dans cette situation. car bien entendu la crise est générale mais, plus que toute autre ville, elle a laissé le champs libre à une droite qui est bien mal placée pour freiner l’hémorragie des emplois.
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