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La prime aux voleurs

Posté par jacques LAUPIES le 16 octobre 2008

Les député-e-s communistes et républicains ont voté contre le collectif budgétaire présenté devant l’Assemblée nationale.

La solution préconisée par le gouvernement, même si elle est susceptible de faire baisser momentanément les tensions nationales et internationales sur les marchés financiers, procure une prime à tous les prédateurs qui se sont servis sur l’économie réelle, qui ont nourri les fonds de pensions et les pratiques hypothécaires du type des subprimes.

Quoi qu’en dise le Président de la République, les contribuables paieront la note. Ils le feront directement du fait des coupes claires effectuées dans tous les budgets sociaux de la loi de finance 2009. ils le feront aussi indirectement du fait des suppressions massives d’emplois auxquelles il est et sera procédé pour relancer la sphère financière.

Les député-e-s communistes rappellent l’urgence de réorienter l’argent pour satisfaire les besoins humains et non plus la spéculation. Il faut pour cela notamment se doter au plus vite d’un pôle financier public qui permettra la relance de l’économie réelle fondée sur la production de richesses.

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ALLONS ENFANTS…

Posté par jacques LAUPIES le 15 octobre 2008

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Je vais vous faire une confidence !  

En 1956 dans les arènes de Nîmes, je crois que c’était le 14 juillet, alors que s’ouvraient des manifestations pour fêter cette journée, la Marseillaise fut entonnée par une fanfare et comme il se doit tout le monde se leva pour saluer l’hymne national.

Eh bien je suis resté assis ! J’avais vingt ans ! Non seulement mes copains, de mon âge, présents à ce moment là eux-mêmes en furent offusqués. Quelques personne plus âgées s’approchèrent et marquèrent leur réprobation. Finalement j’ai du me lever.

En fait je ne me rappelle plus très bien de ma réponse mais ce dont je suis sur c’est de leur avoir indiqué que mon geste était une protestation contre ce qui, trois mois plus tard, allait me concerner : devoir partir en Afrique du Nord pour le cas échéant faire la guerre (beaucoup à l’époque parlaient de  »maintien de l’ordre » ). Ce qui d’ailleurs fort heureusement, à l’inverse de mes nombreux camarades de travail ou d’enfance, me fut épargné puisque je devais rester vingt sept mois au Maroc à l’abri de cette guerre. D’autres n’eurent pas cette chance et s’ils n’y laissèrent pas leur vie en revinrent meurtris.

Mon irrespect pour l’hymne national, et cela je m’en souviens très bien, n’avait d’autre but que de dire à ce qui m’entouraient : quand vous vous inclinez devant La Marseillaise vous avez du mépris à mon égard car vous êtes complices d’un état qui se moque de sa jeunesse et m’envoie à l’abattoir.

Ma détermination résultait de mes premiers contacts avec jeunes ouvriers algériens durement exploités sur les chantiers de renouvellement des voies de chemins de fer, des premières explications que m’avaient apporté des militants communistes. Mais ce geste était improvisé à ma seule initiative.

Je me trompais assurément de symbole ! La Marseillaise ne représente pas la politique d’un état mais l’esprit de la révolution républicaine et de ses valeurs. Je n’avais pas perçu encore cela. 

En est il autrement de ces jeunes qui la huent dans un stade ? Je répondrai clairement non ! Cette jeunesse a quelque chose à dire. Elle le dit peut être mal alors Messieurs les ministres et élus (de droite et parfois de gauche) qui jouaient les vierges effarouchées, avant de penser répression et interdiction de stade, pensez à l’éducation et au travail pour les nouvelles générations.

Certes votre façon de la tuer n’est plus celle d’il y a cinquante ans mais votre indifférence, forme de cruauté est bien présente (même si inconsciente pour certains) et elle les fait souffrir.

Un cri de souffrance ne se réfléchit pas ! Dommage que la Marseillaise en fasse les frais ! Mais d’autres la bafouent bien plus hypocritement en osant la chanter.

 

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Les pompiers incendiaires

Posté par jacques LAUPIES le 2 octobre 2008

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Le gouvernement est aux abois. Pour tenter de sauver ce qui peux encore l’être dans la bourrasque financière, François Fillon annonce ce matin dans une interview au journal « Les échos » qu’il s’apprête à piocher dans la caisse du livret A. Ce placement est devenu pour les français le plus sûr, car à l’abri – pour le moment –des marchés financiers.

Pour justifier l’opération détournement des fonds du logement social, il évoque des prétendus « excédent de la collecte du livret A par rapport aux besoins de logement social ».

Quel cynisme ! Le premier ministre ferait mieux de réviser ses fiches, rien que pour l’Ile-de-France, ce sont 300.000 familles qui sont aujourd’hui en demande de logement social.

Non monsieur le premier ministre, l’épargne des français ne doit pas servir de bouche trou à la spéculation financière. Bien au contraire. En ces temps de crise, c’est bien l’épargne qu’il faut préserver. Le Parti communiste français met en garde le gouvernement contre le détournement de l’épargne des français. Une telle décision pourrait avoir des conséquences dramatiques.

Le 8 novembre, le Parti communiste français organise les états généraux du logement, avec un ordre du jour particulièrement d’actualité : Analyse des effets du capitalisme et de sa financiarisation concernant le secteur de l’immobilier.

Parti communiste français

Paris, le 1er octobre 2008.

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