Réflexions pour une vraie gauche communiste au service du peuple
Posté par jacques LAUPIES le 8 mars 2008
Ce texte vise à contribuer dans la réflexion qui est indispensable dans notre parti.
Il est grand temps de voir que le Parti Communiste Français n’est plus ancrée dans la réalité d’aujourd’hui. Le PCF est un grand parti politique qui s’est vidé de sa substance à cause de son propre mode de fonctionnement tant du côté du fonctionnement interne que du fonctionnement militant. Effectivement nous ne sommes plus un parti d’action concrètes au près de nos concitoyens et de leur quotidien ; nous ne sommes qu’un parti théorique, un parti d’idées. Il nous faut impérativement changer cela si nous voulons que le PCF reste dans la lutte pour un idéal, un parti d’espoir. Luttons au quotidien et devenons un parti d’action ! Pour ce faire il faut clairement et distinctement revenir sur nos fondamentaux, sur les valeurs qui font notre identité communiste. Soyons fiers de nos réussites et reconnaissons les pages sombres de notre histoire pour empêcher les dérives qu’on été le stalinisme bien d’autres encore.
• Par nos valeurs j’entends bien évidemment la lutte des classes. Notre parti semble avoir abandonné cette idée primordiale qui n’a jamais été autant d’actualité face à un gouvernement, et plus généralement face à un système qui est passé clairement à l’offensive. L’écart entre riches et pauvres s’accroit à une vitesse vertigineuse que nous devons stopper immédiatement (franchises médicales, augmentations des produits alimentaires, de l’essence, stagnation des salaires et dans le pire des cas recul etc…). Il faut donc revoir notre vision du Marxisme et joindre la pensée à l’acte.
• Deuxième point nous devons être un parti clairement anticapitaliste et rejeter radicalement le système du « tout argent » en l’affirmant sans honte et sans ambiguïté. Vouloir dépasser le capitalisme c’est bien, le combattre pour pouvoir le dépasser c’est mieux !
• Il faut également être un parti dont sa propre force vienne du bas et non du haut : il ne faut pas d’un parti « pyramidal » où la direction serait en décalage avec les aspirations des adhérents, et de l’attente du peuple. Les décisions du parti doivent toujours se fonder sur l’accord de l’ensemble des adhérents au travers de débats. La démocratie au sein de notre parti doit être totale et non fictive, il faut que l’on applique les proposition que l’on fait au peuple à nous même ! C’est indispensable ; notre parti doit être à l’image du peuple français dans toute sa diversité.
• Autre point, il est nécessaire de revenir à notre lutte « principale » qu’est la défense de tous les opprimés et des ouvriers. Effectivement je pense qu’il faut défendre en urgence et en premier lieu les plus démunis. Passer par cette défense signifie qu’il faut revoir notre approche militante au sein des luttes sociales, notamment par des rencontres sur les marchés, dans la rue, dans les entreprises entre les citoyens et les militants du PCF afin d’expliquer, de faire connaître nos projets et nos idées pour une société différente de celle proposée depuis tant d’années. Il faut également nous réimplanter dans les quartiers populaires, dans les entreprises, afin de redonner espoir en une alternative possible face au capitalisme et au libéralisme. Il nous faut impérativement être présent sur toutes les luttes sociales sur le terrain et non par un simple soutien moral.
• Vouloir un large rassemblement populaire de la gauche ne signifie pas pour autant qu’il faille à tout prix se rallier au PS. Bien d’autre parti à gauche partage nos valeurs. Trop de gens on cette impression (qui ne me semble pas totalement injustifiée) que le PCF cherche à tout prix à se rallier au Parti Socialiste uniquement dans le but de garder des sièges, ou des places plus ou moins importantes en oubliant les valeurs communistes. N’ayons pas peur d’être autonome lorsque la situation l’exige. Il faut refuser fermement et radicalement toute alliance avec le Parti Socialiste si celui-ci ne défend pas les opprimés et adhère aux pensées capitalistes et libérales, c’est un devoir ! Ne pas faire cela serait une trahison envers nos adhérents et nos électeurs. Cependant il ne faut pas nous tromper d’ennemis, il ne faut pas combattre les autres partis de gauche mais bien le capitalisme et le libéralisme ; car en effet nous sommes passés clairement à un clivage non plus gauche-droite mais bel et bien anticapitaliste-capitaliste.
• L’abandon de la dictature du prolétariat est nécessaire car en contradiction avec l’idée de l’émancipation humaine et de nos valeurs. Nous ne devons en aucun cas revenir sur cette décision.
• Le changement de nom de notre parti peut être une bonne chose. Effectivement changer de nom pourrait permettre d’une part de tourner une page et d’en ouvrir une autre dirigée vers l’avenir et l’action, et d’autre part de nous détacher du lourd poids qu’est notre histoire. Quelques exemples de noms qui conviendraient : – Parti Humaniste – Union pour le Peuple -Mouvement Anticapitaliste et Antilibéral
Publié dans Non classé | Commentaires fermés